• Bienvenue tout le monde ! 

     

    Sur ce blog, je vais y réunir mes nouvelles, qui sont disponibles dans le menu à gauche. Elles ne sont pas illustrées.

    Sur le net, je suis plus "connue" sous le pseudo Estelloo, mais ici, ce sera simplement Estelle. Estelloo sera seulement pour les histoires sims, dont le lien vers le blog est disponible dans l'en-tête via la rubrique "Estelloo's Stories", pour ceux que cela intéresserait.

     

    Je ne garantis pas une publication régulière. J'écris selon mon temps, mon envie et bien sûr, mon inspiration.

     

    Je reste à disposition pour toutes remarques, et je vous répondrais volontier dans les commentaires ou sur le "coin papotage" :) 

     

    Je vous souhaite maintenant une agréable lecture. :)

     

    Estelle.  


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  • Je suis allongée sur mon lit et je fixe un point invisible sur le plafond blanc de ma chambre. Du haut de mes 15 ans, c'est à se demander qu'est-ce que je fais là, toute seule, et non dehors à trainer avec des amis. Amis... voilà un mot qui ne fait pas partie de mon vocabulaire courrant. Parce que il n'y aucune personne dans mon entourage que je puisse qualifier d'ami.
    Je me décide enfin, après de longues minutes -dont il me serai impossible de dire le nombre exacte-, de me lever. Je me plante devant mon miroir et je m'observe en laissant échapper un soupir. Qu'est-ce que je suis moche... C'est sans doute la raison pour laquelle personne ne veut me fréquenter. J'ai de longs cheveux bruns qui finissent au niveau de mes coudes et qui ne ressemblent à rien. J'ai de petits yeux marrons, cachés par ma frange trop longues, et qui n'exprime rien à part ennuie et lassitude. Ma bouille de gamine qui me sert de visage ne ressemble à rien non plus, et les boutons d'acnés n'arrangent rien, évidemment. Je suis habillée comme un sac à patates, et ce "style vestimentaire" ne va pas tellement avec mon 1m72. Je suis aussi, comme me le rappelle si souvent les gars de ma classe -qu'ils sont gentils !!!-, une véritable planche à pain.
    Soudain, la porte de ma chambre s'ouvrit. Evidemment, il a fallu que me je me la prenne dans la tronche, vu que ma mère avait eu la merveilleuse idée de coller mon miroir sur la porte en question.

    -Aïeeuuuh ! Beuglai-je contre mon visiteur surprise. Mais combien de fois je vais le répéter de frapper avant d'entrer ! A chaque fois la porte, c'est pour ma pomme !
    -Excuse Emma. Me répond mon -adorable- frère. Je savais pas que tu étais derrière.
    -Toquer avant d'entrer sert justement à éviter ce genre d'accident ! Lui rappelai-je en criant à moitié. Qu'est-ce que tu veux sinon ?
    -C'est l'heure du miam miam. M'annonça-t-il, ce qui eut l'effet de me faire lever les yeux au ciel.

    Il sortit -enfin- de ma chambre me laissant seule entrain de masser le nez endolori. Je vais le tuer, un jour, mon frère aîné, qui a seulement une année de plus que moi. C'est en rochonnant que je sors de ma chambre pour aller dans la cuisine, en trainant des pieds. Je n'ai pas spécialement faim, mais en plus, je ne tiens pas à entendre ma mère me dire "qu'est-ce que tu as fais de beau de ta journée Emma ?" ou bien "Pourquoi tu ne vas pas voir tes amis Emma ?" ou encore "Pourquoi tu ne vas pas vers les autres pour te faire des amis Emma ?". Inutile de rajouter qu'à force, j'ai fini par détester mon prénom.
    Une fois dans la cuisine, je m'installe à table et ma mère pose mon assiette rempli de pâtes devant moi. Une fois qu'elle est, elle aussi, à table je commence à manger avec hâte. Plus vite fini, plus vite je retournerai dans ma chambre.

    -Mange pas si vite Emma. Tu vas finir par t'étouffer. Me conseille ma mère.
    -J'mange comme je veux ! Répondis-je.
    -Qu'elle s'étouffe ! Ca me fera des vacances !
    -Va te ...
    -Emma ! S'écria ma mère, avant que je ne poursuive ma phrase. Et toi David, arrête d'embêter ta soeur !
    -Le jour où il arrêtera, les poules auront des dents !
    -Emma, ne le cherche pas. C'est idiot.
    -Alors je suis idiote. Conclus-je, nullement vexée vu je sais très bien que c'est le cas.
    -Ne prends pas tout au premier degré.
    -Je prends tout, comme je veux !
    -Emma ! Tu arrêtes de répondre et tu manges !
    -Moui.

    Je finis mon assiette à vitesse grand V, je prends un yaourt et je range la vaisselle que j'ai utilisé dans la machine prévu pour nettoyer tout ça.
    Je retourne en courant à moitié dans ma chambre, me lave et me met en pyjama pour ensuite, me glisser sous les couvertures. Oui, je sais, je suis une couche-très-tôt. Mais fière de l'être. Je laisse néanmoins échapper un soupir, en songeant qu'une nouvelle journée m'attend demain, où je vais devoir supporter moqueries, insultes et autres petits mots doux du même genre.
    N'empêche, qu'est-ce que j'aimerai bien être comme tout le monde -c'est à dire être belle- ne serait-ce qu'une fois dans ma vie ! Juste pour savoir ce que ça fait.
    Je ricanne devant mon rêve irréalisable et je m'endors rapidement et paisiblement.


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  • J'ouvre doucement les yeux, réveillée par mon réveil que j'aimerai bien balancer par la fenêtre à ce moment même. Je laisse échapper un baillement, trouvant la nuit bien trop courte, et je m'assoie sur le bord de mon lit. J'ai le regard vague et je n'ose même pas imaginer ma tête. Je soupire et j'éteins un des objets que je déteste le plus au monde. Je me lève et d'un pas lent je sors de ma chambre, en évitant de regarder mon reflet dans mon miroir. J'arrive dans la cuisine et prépare tranquillement mon petit-déjeuner. Une fois que j'ai fini de manger, je vais dans la salle de bain. Mais quand j'arrive devant le lavabo et donc, devant le miroir de la pièce, je laisse échapper un cri de surprise. Je passe mes mains sur mon visage et mes cheveux tout en jetant des regards sur mon corps et sur mon reflet. Que m'est-il arrivé ?

    -Qu'est-ce que tu as à crier comme si tu venais de voir un revenant ? Me demandant soudain mon frère. Je ne pouvais voir que sa tête, vu qu'il avait ouvert la porte juste pour savoir ce qu'il n'allait pas.
    -Tu m'as regardé ? M'écriai-je, complètement paniquée et désorientée.
    -Bah quoi ? Me répond-t-il, se fichant complètement de ce qui m'était arrivée. Tu as toujours été comme ça.
    -Tu te fous de moi ?
    -Bah non. Pourquoi ? Tu préfèrerais être laide comme un cul ?
    -Très drôle ! Aller va-t-en !

    Il hausse les épaules et referme la porte de la salle de bain. Je regarde à nouveau mon reflet. Mes cheveux bruns sont lisses et brillants, mes yeux sont d'une jolie couleur noisette. Il n'y a pas l'ombre d'un bouton d'acné sur mon visage qu'on pourrait qualifié de parfait et ma poitrine a doublé de volume. Que m'est-il arrivé cette nuit ? Hier, j'étais moche et aujourd'hui... je suis belle ! Comment est-ce possible ? Il est impossible de changer à ce point en une nuit !
    Je me souviens de mes pensées de la veille. Surtout de mon souhait, de mon voeu. Celui de vouloir être normal, belle. Ce serait-il réaliser ?
    Un grand sourire illumine soudain mon visage. Je suis belle ! Adieu les moqueries en tout genre ! Je vais pouvoir être tranquille.
    Je me dépêche donc de me laver, puis je retourne dans ma chambre pour m'habiller. J'ouvre ma penderie et je découvre une véritable garde-robe. Aucun vêtement ne correspond à mon style d'avant, d'hier. Je fouille pour trouver ce que je vais mettre aujourd'hui. J'obte pour un slim, un débardeur blanc avec un joli petit gilet noir. Ayant encore un peu de temps devant moi avant de partir au collège, je ne cesse d'admirer mon reflet dans le miroir. Je touche souvent mes cheveux qui sont terriblement doux. Je jette un coup d'oeil à ma -magnifique- montre et je constate qu'il est l'heure pour moi d'aller au collège. Je prends mon sac de cours et je me dépêche d'aller enfiler mes chaussures pour aller en cours.
    Un quart d'heure plus tard, une fois devant l'établissement...

    -Hey Emma ! M'interpelle une voix dans mon dos.

    Je sursaute, surprise. C'est moi où on vient de m'appeler gentiment ?

    -Euuh... Salut. Répondis-je, hésitante. Je ne sais absolument pas comment s'appelle ce garçon.
    -Hey Dydy ! Hey Salut Emma ! Intervient une fille qui s'amusait autrefois à m'enfoncer et qui se nomme Jennifer.
    -Salut Jenny ! Dit le surnommé "Dydy".
    -Salut. Marmonnai-je.
    -Ca va Emma ? Me demande-t-elle, visiblement... inquiète ?
    -Euh oui pourquoi ?
    -Je ne sais pas... T'es bizarre.
    -Hè hè, sans doute un tour de ton imagination.
    -Ouais, ce ne serait pas la première fois ! Se moqua l'autre gars.
    -Très drôle. Réplique Jennifer.

    Nous entrons à l'intérieur du collège et je commence à me poser des questions. Que se passe-t-il ? On dirait que tout à changer en même temps que mon physique. Ceux qui, avant me détestaient, ce mettent à m'apprécier. Ceux qui s'amusaient à m'insulter, ils rient maintenant avec moi. Tout ça, parce que je suis belle. Ces gens ne vont vers une personne que si elle est belle ? Que si on n'a pas un comportement, ne serait-ce, un peu enfantin en public, on nous apprécie ? Ces gens, ces adolescents, jugent les autres sur leur apparence ? Ils ne cherchent même pas à les connaitre ?
    Apparament oui. A vrai dire, ça ne m'étonne guère. Avant, j'étais laide et tout le monde me détestait. Aujourd'hui, je suis belle et j'ai beaucoup "d'amis". Et si je devais à nouveau laide ? Me lâcheront-ils ? Sans doute.
    Les heures de cours passent, et néanmoins, je m'amuse avec mes camarades, ce qui agacent les professeurs, évidemment. Moi qui d'habitude, arrive à m'effacer et qui écoute bien sagement ce que enseigne le prof. Suis-je devenue une autre ? Ne suis-je plus Emma Davis ?
    Au moment de l'heure du déjeuner, ma bande et moi trainons dans la cour. Mais soudain, mon regard croise une adolescente, toute seule dans son coin. Une adolescente qui pourrait être moi. La moi d'avant.
    Je profite d'un moment d'inattention des autres, et je m'avance vers elle. Et je m'aperçois qu'elle pleure. Pleure-t-lle à cause de moqueries ? Sans doute. Il m'arrivait aussi de pleurer, quand les moqueries étaient plus méchantes que d'habitude. Oui, cette fille pourrait être la moi d'avant.

    -Tu veux un peu d'aide ? Lui proposai-je en m'agenouillant devant elle.
    -Va-t-en ! Me crie-t-elle. Ce n'est certainement pas à toi que je demanderai de l'aide !
    -Je te propose pourtant mon aide là. Lui rappelai-je.
    -Pour mieux te moquer de moi après. Me rétorque-t-elle.
    -Hey Emma ! Laisse cette nulle ! Elle sert à rien comme tu le dis si bien ! M'appelle soudain Jennifer.

    Baignant avant dans l'incompréhension, je viens de réaliser qu'en étant belle, je suis devenue la pire des pestes qui soient. D'après les regards noirs que me lance cette fille et les appelle de mes "amis". Complètement paniquée à cette nouvelle réalité, je cours. Oui, je cours. Loin. Jusqu'à sortir du collège, devant les protestations des surveillants. Mais à vrai dire, je m'en fiche de ce qu'ils peuvent bien dire.
    Je continue de courir. Encore et encore. Je finis par tomber à genoux au sol. Je tente de retrouver mon soufle. Je ne suis pas loin d'un petit étan. Je peux voir mon reflet dans l'eau. Mais, cette fille que je vois, ce n'est pas moi. Cette fille qui est belle que tout le monde pourrait envier, ce n'est pas moi. Non, ce n'est pas moi. Je préfère qu'on se moque de moi à longueur de temps mais être moi-même. Ne pas être comme eux, une véritable peste qui embêter les plus faibles. Ce n'est pas moi ça.
    Je voudrais que tout redevienne comme avant. Je voudrai redevenir moi. Je ne veux plus être cette fille parfaite physiquement. Non, je ne veux plus.
    Soudain, mon regard croise une rose. Une magnifique rose. Je la prends dans ma main. Et je respire son odeur.
    Je m'allonge sur l'herbe et je regarde le ciel bleu sans aucun nuage. Un léger sourire nait sur mon visage. Mon regard se pose à nouveau sur cette rose que je viens de trouver.
    D'où elle vient d'ailleurs ? Je n'en ai aucune idée.
    Et je ne veux pas le savoir.
    Car cette rose...
    C'est le seul réconfort que j'ai à l'heure actuelle.


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  • Je me réveille en sursaut dans mon lit. Je mets un petit moment avant de récupérer un rymthe respiratoire régulier. Je regarde autour de moi et remarque que je suis dans ma chambre. Je regarde l'heure et je m'aperçois que mon réveil va sonner dans 5 minutes. Je me demande ce que je fais ici, vu que dans mon dernier souvenir, j'étais à côté d'un étan, dehors. J'ai dnc un joli trou de quelques heures. Que m'était-il arrivé encore ? Je soupire en songeant qu'il est inutile que j'essaie de me rendormir pour 5 malheureuses minutes. J'éteins mon radio-réveil et me dirige vers la porte de ma chambre pour me regarder dans le miroir et pour pouvoir désespérer sur ce que je suis devenue en étant belle. Mais, quand je contemple mon reflet, un large sourire nait sur mon visage. Je ne suis plus la fille super belle que j'étais, mais je suis à nouveau moi ! Mais cheveux ne ressemblent à nouveau à rien ! J'ai à nouveau pleins de boutons d'acnés ! Je suis redevenue une planche à pain ! Jamais je n'aurais été aussi heureuse de me voir. Si bien que j'arrive dans la cuisine en courant toute joyeuse. Ma mère était d'ailleurs, en me voyant ainsi.

    -Et bien dit donc, jamais je ne t'aurai vu aussi heureuse d'être lundi. Me dit-elle avec un sourire.
    -Lundi ? M'écriai-je surprise. Hier, on était déjà lundi.
    -Oula ! Tu ne dois pas être très réveillée. Rit ma mère. On est lundi aujourd'hui ma chérie, rappelle-toi.
    -Que...

    Aucun mot ne pourrait décrire mon étonnement. Ainsi, tout ce qui s'est passé ne serait qu'un rêve ? Un rêve pourtant si réel ! Au fond, je ne peux m'empêcher de soupirer de soulagement. Je n'ai jamais été une véritable petite peste, comme Jennifer et sa bande.
    Mon rêve m'aura permis de me dire que je préfère rester comme je suis, tant pis si je n'ai pas d'ami. Je suis bien après tout, comme ça. Finalement, je m'en fiche si je suis moche ! Après tout, je suis comme je suis, et rien ni personne ne changera ça.
    Bizarrement, aller au collège ce matin ne me fait pas peur. Je me fiche de ce que pourront me dire les autres une fois là-bas. De toute façon, j'existe, qu'ils le veulent ou non.
    Après le petit-déjeuner, je retourne dans ma chambre et c'est là, que je remarque qu'une rose rouge est posée sur mon bureau. La même que celle que j'avais trouvé près de l'étan dans mon rêve. Là, je ne comprends plus rien. Mais à vrai dire, la réponse, je ne veux pas vraiment la connaitre. Cette rose, mon réconfort en quelque sorte, est là. Je vais prendre un vase que ma tante m'avait acheté pour mon 14ème anniversaire, parce que mon grand-père avait l'intention de m'offrier un petit bouquet de fleurs. Je mets de l'eau dedans pour ensuite y mettre la rose. Je souris, avant d'aller me préparer pour aller au collège.
    Plus tard, sur le chemin, je ne cesse de songer à ce qui vient de m'arriver. Et maintenant, je vois la vie d'un autre angle. Avant je ne cessais de penser de ce que pouvait bien penser les autres de moi. Mais maintenant je me demander qu'est-ce que cela peut bien me faire. Après tout, c'est ma vie et j'en fais ce que je veux.
    Je vis ma vie comme je le sens.
    J'arrive au collège. Je vois au loin Jennifer et sa bande qui me fixent avec un sourire mauvais. Mais cette fois-ci, ce sourire ne me fait pas de mal. Je l'ignore même. Car moi, je suis fière de ce que je suis.
    Jennifer s'approche de moi, avec un autre type que je ne connais pas, et une fois à ma hauteur elle me lance :

    -Alors le thon, toujours pas décidée à utiliser un produit contre l'acné pour ne plus ressembler à un crapaud ?

    Elle se met à glousser, ainsi que son pote.

    -Tu sais, je me fiche de ce tu penses. Répliquai-je avec un ton détaché. Moi plus tard, je serai peut-être belle, mais toi, tu seras toujours aussi bête !

    Et là, je m'éloigne d'eux qui me regardent d'un air surpris, ne s'attendant sans doute pas à ce que je leur répondre. Moi, je souris fièrement en imaginant leur tête.
    Une page se tourne, une nouvelle journée commence.
    Et aujourd'hui, je suis moi... et seulement moi.

     

    ---------------------------------------------------------------------------------Estelle, Mai 2009


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  • Je ne sais pas où je suis. De toute façon je ne sais jamais. A vrai dire, le lieu où je me trouve, je n'en ai pas grand chose à faire, j'y pense comme de ma première dent de lait. Je me contente d'avancer, sans me préoccuper de rien. Je laisse ma vie défiler sans rien faire pour changer quoique ce soit. A quoi bon ! Si je devais décrire mes 26 premières années, je pense que je rendrai une page blanche. Non, pas blanche. Noire plutôt, avec quatre-cinq tâches blanches dessus. Pourquoi ? Pour la simple raison que ma vie est un néant total et sans intérêt avec quelques lueurs d'espoir aussi minuscules qu'une bactérie. Je vois tout le temps des gens heureux et souriants, croquant la vie à pleine dent. Catégorie de personne dont je ne ferai jamais partie. Je préfère laisser se dérouler mon existence comme dans un film, jusqu'à que cela prenne fin. Je ne veux plus me battre pour quelque chose d'inutile et cela n'a plus aucun intérêt à mes yeux. Ma vie est misérable. Je me lève le matin sans aucun but, sans aucun programme pour la journée et je me couche le soir après une longue journée ennuyante sans aucun résultat, sans aucune conclusion de ce qui s'est bien passé ou non. Entre les deux, une femme qui passe son temps à regarder les aiguilles de l'horloge tourner. Intéressant n'est-ce pas ? J'ai souvent penser au sucide qui me libérerait de mes souffrances quotidiennes. Mais manque de chance, le courage ne fait pas parti de mes qualités sans doute peu nombreuses. Je suis une lâche qui préfère supporter tant bien que mal ses souvenirs plus que douloureux plutôt que de mettre fin à ses jours. Je devrai sans doute le faire d'ailleurs. Je devrais y songer plus sérieusement. Après tout, je ne manquerai à personne. On demande à quelqu'un qui je suis, personne ne saura répondre. Je suis juste une femme parmi tant d'autres. Sauf que je suis plus “qu'une femme”. Je suis une femme qui refuse d'avancer, qui refuse d'affronter son passé ou tout simplement de savoir tourner la page et peut être même l'arracher comme une furie, qui refuse de se battre pour avoir accès à un bonheur que tout le monde a l'air d'avoir réussit à obtenir sans le moindre effort. Quelle chance ! Mais ça se voit bien que ces gens là n'ont pas vécu ce que j'ai vécu moi. Tant mieux pour eux ! Je leur souhaite une longue vie bien tranquille sans malheur insurmontable ! Et surtout, qu'ils continuent à ignorer mon existence inutile. Je ne pourrai que les remercier. Peut être je devrais arrêter mon long monologue inutile qui ne raconte rien d'intéressant, qui montre juste mon état d'esprit. Il me semble que je vois une ville à l'horizon. Enfin, je vais pouvoir me reposer. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis sur les routes à conduire sans m'arrêter et pour dire vrai, je m'en moque ! Si on devait faire un résumé de tout ce que je viens de raconter, je pense qu'on devrait dire ça :

    Je suis une pauvre malheureuse qui se fiche de tout, surtout de sa pauvre vie dont elle n'est qu'une simple spectatrice qui attend patiemment le mot “fin”.


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